Le blog d'Arta Seiti
Arta Seiti
Après avoir obtenu une Maîtrise et un DEA auprès du Département d’études de la société contemporaine à Paris 3 – Sorbonne nouvelle, ainsi qu’un diplôme de Littérature et langue françaises à Tirana, Arta Seiti fait partie du comité de lecture auprès des Editions Michalon, à Paris.
Elle poursuit ses recherches dans le domaine de l’anthropologie sociale et l’ethnologie (EHESS) et participe aux Ateliers de lecture auprès du Laboratoire d’Anthropologie Sociale (LAS) du Collège de France de Wiktor Stockzkovski.
Chercheuse associée au Centre de Géostratégie de l’ENS-Ulm, elle a effectué plusieurs études pour les Balkans placées sous le signe d’une approche prospective ; elle a participé et est intervenue aux séminaires du Master de Géopolitique ENS Ulm – Paris 1. Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, elle a participé aux séminaires EHESS/RDN. A cette occasion, sous sa direction, un Cahier de la RDN sur les guerres balkaniques, sous le label de la Mission du Centenaire, est paru en 2015.
Arta Seiti est l’auteure de plusieurs articles dédiés à une approche géopolitique de l’Europe du Sud-Est accordant une place essentielle à la dimension anthropologique. De surcroît, dans la continuité de cette démarche, elle a été chargée d’enseignement auprès de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (UCL, Lille). Au fil de ses travaux, les points de vue des sciences sociales et de la création littéraire n’ont de cesse de se croiser et d’inspirer son travail. Elle est à cet égard également une chercheuse de mots, de sens, de langue et de sonorités qui puise dans la multiplicité des registres explorés.
A preuve, la création d'un blog intitulé Passions électives et tout particulièrement le blog littéraire L’inquiétante étrangeté témoigne de cet engagement dans un travail d'écriture, ainsi que plusieurs contributions à la revue Contrelittérature.
A l'instar d'Henri Meschonnic, Arta Seiti fait du rythme le signifiant majeur de tout discours qui bouleverse « le statut du sens et par là toute la théorie du langage ». Le rythme est l'intrusion et la marque du corps dans la langue. Le primat du rythme dans l'écrit rétablit et renoue quelque chose de ce qui se parle dans l'écrit, quelque chose qui engage l'histoire du sujet et qui fait corps dans le texte. Le rythme est bien ce qui fait la jonction entre corps et le langage et se déploie dans l'écriture poétique, comme telle. Au fil des publications l’auteure dépliera les champs du rythme pour leur donner corps.
Arta Seiti publie son premier récit « Nimbes » chez Fauves éditions (2018). Une exploration poétique et onirique de quelques aspects du monde et par extension, de son intériorité. En 2019, elle publie « Surface » aux éditions du Petit Véhicule, une quête de l’impersonnel reflétant une rencontre par-delà le sujet afin de faire l’expérience d’une métamorphose ; suivi de « Case-ciel », un florilège de poèmes, accompagné des photos du poète et éditeur, Luc Vidal. En avril 2021, Arta Seiti publie « La cime ne me contredit pas – Essai de liberté esthétique » chez Fauves éditions, préfacé par Alain Santacreu, en quatrième de couverture, Basarab Nicolescu. Vient de paraître, en 2022, son recueil de poèmes, « Mais dans le désir seuls demeurent les poètes » aux éditions du Petit Véhicule. Et si le conatus désigne chez Spinoza l'effort par lequel chaque chose, autant qu'il est en elle, s'efforce (conatur) de persévérer dans son être, c'est bien ce désir qui ne manquera pas d'augmenter sa puissance d'être et d'écrire.