Le blog d'Arta Seiti

Nord du Kosovo, enlisement ou sortie de crise ?

D’intenses tensions et des incidents violents se sont multipliés entre les Serbes du Nord de Mitrovica et les Kosovars, dans un contexte sensible marqué par un agenda politique en Serbie particulièrement chargé puisque se dérouleront le 6 mai prochain, des élections locales, législatives et présidentielles.

A l’évidence, ce scrutin risque d’être impacté par le regain de tensions observées conduisant certains candidats à instrumentaliser l’émotion déjà perceptible à des fins de politique intérieure.

Mais au-delà de l’observation de l’échiquier politique serbe, le nord de Mitrovica s’avère être le terreau susceptible de laisser prospérer de nouvelles flambées de violence, alors que certaines interrogations subsistent en raison du vide juridique constaté.

Tout laisse à penser, hélas, que le dialogue pourtant nécessaire ne pourra pas se poursuivre comme avant ; alors que les accords ont été transgressés, l’ambivalence inhérente à la résolution 1244 nourrit des interprétations divergentes quant au statut du Kosovo.

Cependant, la presse serbe révèle une certaine indifférence à l’égard du Kosovo ( à part le rejet du statut de l’indépendance), traduite par les différents programmes et partagée par les candidats en lice pour les élections présidentielles. A défaut d’une issue stratégique et politique qui supposerait une véritable implication de la communauté internationale, il est à craindre que l’on reste ainsi plus que jamais l’otage des événements.

Si la stabilité étatique du Kosovo apparaît fortement précaire, en raison notamment d’une absence de vision pour le Nord, cette difficulté est aggravée par le fait que la Serbie persiste dans une non–reconnaissance du Kosovo. Soyons clairs : l’addition d’accords circonstanciels péniblement arrachés, pas plus que le jeu pur de l’interdépendance entre les différents éléments ne suffiront pour résoudre une situation devenue inextricable.

Ce chaos juridique, s’il constitue un authentique facteur d’incertitude et de déstabilisation, n’est pas la seule menace du moment. En effet, les dernières arrestations serbes et kosovares aggravées par la mainmise du Ministre serbe de l’intérieur – futur candidat à l’élection présidentielle - contribuent à intensifier la bataille sémantique et médiatique dans le contexte d’une campagne électorale propice à toutes surenchères.

A cet égard, il apparaît que le gouvernement serbe a choisi à son tour –outre le registre sécuritaire qui colore dès à présent la campagne électorale- de se draper dans une posture victimaire exaltée par la convocation des conflits du passé.

Pour autant, le Nord demeurant la proie de cette instabilité quotidienne laisse entrevoir tous les scénarios possibles tant qu’une issue politique et économique durable fera défaut.

D’intenses tensions et des incidents violents se sont multipliés entre les Serbes du Nord de Mitrovica et les Kosovars, dans un contexte sensible marqué par un agenda politique en Serbie particulièrement chargé puisque se dérouleront le 6 mai prochain, des élections locales, législatives et présidentielles.

A l’évidence, ce scrutin risque d’être impacté par le regain de tensions observées conduisant certains candidats à instrumentaliser l’émotion déjà perceptible à des fins de politique intérieure.

Mais au-delà de l’observation de l’échiquier politique serbe, le nord de Mitrovica s’avère être le terreau susceptible de laisser prospérer de nouvelles flambées de violence, alors que certaines interrogations subsistent en raison du vide juridique constaté.

Tout laisse à penser, hélas, que le dialogue pourtant nécessaire ne pourra pas se poursuivre comme avant ; alors que les accords ont été transgressés, l’ambivalence inhérente à la résolution 1244 nourrit des interprétations divergentes quant au statut du Kosovo.

Cependant, la presse serbe révèle une certaine indifférence à l’égard du Kosovo ( à part le rejet du statut de l’indépendance), traduite par les différents programmes et partagée par les candidats en lice pour les élections présidentielles. A défaut d’une issue stratégique et politique qui supposerait une véritable implication de la communauté internationale, il est à craindre que l’on reste ainsi plus que jamais l’otage des événements.

Si la stabilité étatique du Kosovo apparaît fortement précaire, en raison notamment d’une absence de vision pour le Nord, cette difficulté est aggravée par le fait que la Serbie persiste dans une non–reconnaissance du Kosovo. Soyons clairs : l’addition d’accords circonstanciels péniblement arrachés, pas plus que le jeu pur de l’interdépendance entre les différents éléments ne suffiront pour résoudre une situation devenue inextricable.

Ce chaos juridique, s’il constitue un authentique facteur d’incertitude et de déstabilisation, n’est pas la seule menace du moment. En effet, les dernières arrestations serbes et kosovares aggravées par la mainmise du Ministre serbe de l’intérieur – futur candidat à l’élection présidentielle - contribuent à intensifier la bataille sémantique et médiatique dans le contexte d’une campagne électorale propice à toutes surenchères.

A cet égard, il apparaît que le gouvernement serbe a choisi à son tour –outre le registre sécuritaire qui colore dès à présent la campagne électorale- de se draper dans une posture victimaire exaltée par la convocation des conflits du passé.

Pour autant, le Nord demeurant la proie de cette instabilité quotidienne laisse entrevoir tous les scénarios possibles tant qu’une issue politique et économique durable fera défaut.

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